vendredi 7 novembre 2008

Rassemblement à l'initiative du Comité 94

Hier, jeudi 6 novembre, une centaine de personnes étaient rassemblées devant la direction de La Poste du Val de Marne à l'initiative du Comité Val de Marnais de Défense du Service Public Postal. Composée de postiers, d'élus et d'usagers cette foule était réunie pour réaffirmer son opposition au changement de statut de La Poste ainsi qu'à l'ouverture de son capital. A cette occasion, les représentants syndicaux ainsi que les élus et les représentants d'usagers se sont exprimés en faveur d'un maintien de la mobilisation et pour le retrait du projet de privatisation, tandis qu'à l'intérieur du bureau principal de Créteil, les usagers lassés de la dégradation du service rendu, laissaient échapper des applaudissements approbateurs...
Car, rappelons-le, 69% des français sont opposés à la privatisation de La Poste.
Toutes et tous, déterminés à poursuivre et amplifier la mobilisation,
nous sommes donné rendez-vous le
22 novembre 2008.

jeudi 6 novembre 2008

Tous dans la rue le 22 novembre !

La manifestation du 22 novembre 2008 partira de Nation à 14 heures et se rendra jusqu'à Bercy devant le ministère des finances.
Usagers, postiers, élus, tous dans la rue pour faire entendre notre voix et dire :
NON A LA PRIVATISATION DE LA POSTE !

mercredi 5 novembre 2008

Fausse cacophonie pour vraie duperie

Ce week-end, H. Guaino, conseiller spécial de N. Sarkozy, annonçait sur Europe 1 qu’« il n’est pas question, dans la situation où nous nous trouvons, d’ouvrir pour l’instant le capital de La Poste ».
Plus tard, c’est sur France Info qu’il précisait : « La décision sur La Poste sera prise le moment venu ».
Enfin, il concluait dans une déclaration à l’agence Reuters que le calendrier de la réforme de La Poste était maintenu, que le passage au statut de Société Anonyme n’était pas remis en cause et devrait se faire en 2009 ou 2010.
Certes, le contexte de crise économique rend le discours sur la nécessité d’ouverture du capital aux appétits financiers difficile à tenir en la période !
En outre, la forte mobilisation des postier(e)s le 23 septembre, ainsi que la création de nombreux comités de défense du service public postal, dans lesquels élus, postiers et usagers ont fait connaître avec force leur opposition au changement de statut et à l’ouverture du capital conduisant à la privatisation, ont clairement montré l’attachement des français à La Poste, premier service public de proximité.
Alors, ne nous y trompons pas !
L’apparente cacophonie dans la communication du gouvernement n’a qu’un seul but : semer la confusion pour étouffer la mobilisation grandissante contre ses funestes projets.
Car le défilé des laquais de l’UMP pour justifier cette communication hasardeuse l’a confirmé : le gouvernement n’a nullement l’intention de renoncer à son projet.

C’est pourquoi les organisations syndicales de postiers maintiennent
leur appel à une forte mobilisation

le 22 novembre 2008.


Tous ensemble : postiers, élus et usagers
pour exiger le retrait du p
rojet de privatisation de La Poste !

Réactions syndicales
- Sud-PTT a "pris acte" dimanche de l'annonce du conseiller spécial du président de la République, selon qui il n'est plus question "pour l'instant" d'ouvrir le capital de La Poste, mais a jugé cette annonce "encore insatisfaisante". Le syndicat "exige l'abandon pur et simple du projet" de changement de statut de la Poste, préalable à une ouverture de capital, a déclaré à l'AFP Régis Blanchot (Sud-PTT). "Nous maintenons la mobilisation du 22 novembre", a-t-il ajouté.

- La CGT-Poste voit dans l'annonce de Henri Guaino "un encouragement à multiplier les initiatives d'actions pour assurer l'avenir du service public postal et celui des postiers", a déclaré à l'AFP Colette Duynslaeger (CGT). "Aujourd'hui le gouvernement annonce la suspension, mais il ne renonce pas au projet", a-t-elle relevé. "Cela nous encourage à multiplier les signatures et à les déposer le 4 devant le Palais de l'Elysée, et à mobiliser pour une très grande journée d'action le 22 novembre."

- FO estime que "la bagarre" n'est "pas terminée", selon Jacques Lemercier : "Ca va dans le sens de ce qu'on souhaite. C'est un gel mais je pense que le gouvernement a compris que le projet qui avait été présenté (par la direction de la Poste, ndlr) était quelque chose qui n'était pas socialement et politiquement tenable (...) C'est un projet qui n'était pas bien ficelé, et le gouvernement prend de la distance." Pourtant, a poursuivi le syndicaliste, il ne "faut pas trop se réjouir" et ce n'est qu'une "première victoire des syndicats".